Sources : Wiquipedia



 Les armes à air comprimé (aussi appelé Airgun)



 

Les armes à air comprimé regroupent toutes les armes à canon court (pistolets et revolvers) ou long (carabines et fusils) utilisant la détente d’un gaz afin de propulser un projectile. Elles sont un type de système pneumatique.

On dit bien « Armes » car à la différence des répliques Airsoft ou des lanceurs de paintball il s’agit bien d’armes mêmes si certaines développant moins de deux Joules à la bouche sont considérés comme « armes factices » selon la nouvelle législation Française.

Certaines de ces armes sont utilisées pour le tir sportif, pratiqué à 10 m sur cible papier, ou plus, sur silhouette métallique. Pour rappel la chasse avec une arme à air comprimé de quelque type que ce soit est strictement interdite en France.

La plupart des armes à air comprimé utilisent des projectiles métalliques comme munition (diabolo ou bille plomb). Si le calibre des armes à air comprimé est variable, certaines valeurs sont nettement répandues. Citons par exemple les calibres .177 (4,5 mm), .20 (5,0 mm), .22 (5,5 mm), .25 (6,35 mm) et .50 (12,7 mm).

Les armes à air comprimé  sont classées en catégorie D (anciennement 7e catégorie). Lorsqu’elles développent moins de 20 joules en sortie du canon elles sont en vente libre aux personnes majeures (non soumise à déclaration). Lorsqu’elles développent plus de 20 joules en sortie de canon leur acquisition doit se faire sur présentation de la licence de tir ou permis de chasse de l’acquéreur (les deux en cours de validité). Une fois acquises elles doivent faire l’objet d’une déclaration en préfecture.

Quelles que soient leurs catégories, ces armes ne sont pas autorisées à la vente aux mineurs. Les seuls lanceurs à air comprimé autorisés à la vente et à la détention par des mineurs en France sont des lanceurs dont la puissance des projectiles est inférieure à 0,07 joule.

Armes à ressort (piston)


C’est le système le plus répandu, le moins onéreux et, surtout, le moins fragile. Un piston monté en arrière du canon est couplé à un ressort dont la force détermine la puissance de l’arme. Un levier, parfois astucieusement remplacé par le canon lui-même, permet de comprimer le ressort et de reculer le piston : cette opération est appelée « armement de l’arme ».

Armes à air pré-comprimé


Ces armes ne disposent pas de ressort pour déplacer le piston mais comportent une chambre de compression placée en amont de la chambre contenant le projectile (comme les pistolet air guns par exemple).

Armes à CO2


Ces armes n’utilisent ni piston ni ressort, ni levier d’armement, mais une cartouche de CO2 liquide pour la propulsion du projectile.

Ces cartouches de CO2 peuvent être jetables ou rechargeables. Les cartouches jetables autorisent en général une soixantaine de coups alors que les versions rechargeables dépassent les 150 coups. Le CO2 est stocké sous forme liquide dans ces cartouches et le tireur doit acheter de nouvelles cartouches (version jetable) ou recharger à l’aide d’une bouteille de CO2.

De telles armes sont de plus en plus utilisées en raison de leur facilité d’utilisation (bouteille de CO2). Leur grande autonomie et leur facilité d’utilisation en font des armes plus prisées mais encore peu connues. Le principe est le suivant : la capsule s’insère dans l’arme à un emplacement spécifique, il suffit juste de percer l’embout qui se fait tout seul en vissant la cartouche (aussi appelée sparclette). La pression contenue dans la bombonne permet de ne pas s’occuper du rechargement intempestif et donc permet l’enchaînement des coups.

 



L’airsoft



L’airsoft est un jeu utilisant des répliques d’armes à feu propulsant des billes en plastique de 6 ou 8 mm et d’une masse variant entre 0,20 gramme et 0,43 gramme. La « puissance » (l’énergie cinétique) peut varier entre 0,1 et 2 joules (limite de puissance par la législation française) selon la réplique et la température ambiante (pour réplique à gaz ou à CO2). Pour la propulsion, les répliques peuvent utiliser de l’air comprimé, un gaz ou CO2 pressurisé, des batteries, ou, pour les répliques dites « spring », un simple ressort (rechargement et armement manuel).

Une réplique d’airsoft est en vente libre à toute personne majeure. Passé 2 joules, une réplique d’arme devient une arme aux yeux de la loi.

Ces répliques d’armes – on n’utilise pas le terme d’arme car elles n’en sont pas – étaient à l’origine conçues au japon,  pour la collection ou le tir sur cible. Des passionnés ont alors eu l’idée d’en utiliser dans une activité sportive en équipe dont l’un des principaux enjeux est l’élimination de l’équipe adverse. Tous les joueurs sont munis d’une protection oculaire obligatoire et en l’absence de marque visible laissée sur les joueurs par l’impact des billes adverses (comme au paintball par exemple), la comptabilisation des touches est dépendante de la sincérité des joueurs touchés.

Il existe de nombreuses règles du jeu, toutes ont pour origine un scénario établi entre les joueurs avant le début de la partie. Il peut s’agir de la « capture du drapeau », « une bille par joueur » ou bien encore des scénarios qui impliquent « un VIP » que l’on doit protéger. Ces scénarios sont créés par les équipes elles-mêmes ou bien l’idée est simplement développée et/ou reprise en jouant sur d’autres terrains.

Réplique à ressort


Par réplique à ressort ou « spring », on entend une réplique dont la propulsion de la bille se fait par de l’air comprimé via un ressort. Ce ressort est, quant à lui, comprimé avant le tir par l’utilisateur.

Dans cette catégorie, il existe principalement deux catégories de répliques :

Les bolts ou répliques de précision : généralement limités en billes, ils bénéficient généralement d’améliorations installées par les joueurs, comme un canon dit « de précision », un ressort plus raide augmentant la puissance de la réplique et toutes autres pièces utiles à l’amélioration de la portée et de la précision. Ils sont relativement peu bruyants mais leur cadence de tir est limitée et la force employée pour réarmer leur ressort à chaque tir augmente proportionnellement à la raideur du ressort utilisé. Ces répliques de fusil de précision peuvent avoir une énergie cinétique allant jusqu’à 2 joules,

Les autres répliques ne rentrant pas dans la première catégorie sont classées comme réplique « spring » ou manuelle.

Réplique à gaz


Les répliques à gaz se divisent en plusieurs catégories :

GBB (Gas Blow-Back) : Leur principe de fonctionnement repose sur le principe du semi-automatique, chaque pression sur la détente déclenche la percussion d’une valve qui va libérer une partie du gaz. Celui-ci va propulser la bille et actionner un bloc pompe qui va avoir pour effet de ramener la culasse en arrière puis en avant au moyen d’un ressort de rappel. Ceci permet l’introduction d’une nouvelle bille dans la chambre de tir.

GBBr (Gas Blow-Back Rifle) : Même principe que pour les GBB, mais appliqué sur une réplique de fusil d’assaut.

NBB (Non Blow-Back), parfois GNB (Gas Non-Blowback) : Réplique dont la culasse n’effectue pas un mouvement d’aller retour lors du tir. Le système est simplifié a l’extrême : ici le gaz ne sert qu’à propulser les billes. La culasse n’étant plus mobile, il en résulte une économie en gaz non négligeable et une meilleure fiabilité. Le chargement des billes s’effectue par un système mécanique actionné par la détente de la réplique, ce qui explique la relative dureté de la course de détente.

CO2 : Les répliques qui utilisent du dioxyde de carbone, notamment certaines répliques automatiques, l’air étant contenu dans des bouteilles similaires à celles employées au paintball, des sparklets. Les répliques à CO2 peuvent avoir une culasse mobile (type GBB). À noter que certaines de ces répliques sont relativement plus puissantes que les GBB conventionnels (environ400 ft/s – 120 m/s) et sont donc habituellement peu utilisées en partie d’intérieur pour prévenir des blessures. (CQB).

HPA : modification de certains « GBBR » permettant de relier le réservoir de gaz du chargeur à une bonbonne via un boyau spécial que les utilisateurs appellent le système HPA (sigle pour « High Pressure Air »), ou littéralement « air à haute pression ». Quelques répliques et pièces connues sont adaptées à l’utilisation de ce système comme la plateforme Polarstar, Wolverine SMP, Daytona et Tippmann. Les gros avantages sont que le joueur peut passer plusieurs chargeurs sans devoir remplir son gaz, la supression de la perte de puissance due à l’expansion et le refroidissement de l’air résultant en une meilleure consistance dans la précision et la puissance des tirs et la capacité de jouer l’hiver.

Lance-grenades : Certains AEG peuvent être équipés de lance-grenades,

Réplique électrique


Le lanceur automatique AEG (Automatic Electric Gun) ou AEP (Automatic Electric Pistol) pour les répliques d’arme de poing. Ces répliques éjectent les billes (en semi-automatiques ou en rafales) grâce à un système électrique contenu dans un composant appelé gearbox : un moteur électrique entraîne des engrenages, entraînant eux-mêmes un piston qui va comprimer un ressort. À la fin du cycle, les engrenages relâchent le piston qui va, par la détente rapide du ressort, comprimer un volume d’air plus ou moins grand suivant le cylindre installé. Du fait du faible prix de l’électricité, ces répliques sont peu onéreuses à l’usage.

Ces répliques permettent une utilisation soutenue et une autonomie assez élevée en fonction de la puissance et la capacité de la batterie utilisée. Leur puissance est modifiable par simple changement du ressort, mais le renforcement de nombreuses autres pièces peut s’avérer nécessaire afin de conserver la fiabilité de la réplique et éviter les casses.

Les types de batteries utilisées évoluent avec les progrès du modélisme classique :

  • les batteries de type NiCd, NiMH sont les plus utilisées, mais sont sources de problèmes divers tels que l’obligation de décharger intégralement la batterie avant recharge (pour les NiCd) et une sensibilité aux conditions atmosphériques (perte d’autonomie par temps froid).
  • Les LiPo (variante des batteries lithium-ion) tend à se répandre dans l’airsoft, surtout grâce à un prix réduit comparé aux autres types de batteries, et aussi grâce à un gain d’autonomie. Cependant, les LiPo demandent plus d’attention que les NiMH ou NiCd, car elles sont sensibles aux chocs, et il est donc fortement conseillé d’utiliser un sac en kevlar pour les stocker, transporter, ou charger (surtout pour minimiser les risques de dégâts importants si l’enveloppe de la batterie LiPo a été dégradé et prend feu). Cependant, malgré la mauvaise réputation qu’ont ces batteries LiPo, pour peu que l’utilisateur soit soigneux, elles ne présentent pas plus de risques qu’un autre type de batterie.
  • Les LifePo, cette technologie (Lithium-phosphate) toujours dérivé du lithium-ion est nouvelle: le cobalt de la cathode a été remplacé par du phosphate de fer qui n’est pas toxique ! Ces batteries sont un peu moins puissante et plus volumineuse que les Lipo, mais elles sont carrément plus sécurisé et ne brulent pas !

Les Lipo comme les Lifepo doivent être chargés et équilibrés entre les cellules (d’où le petit connecteur en plus), donc pas question d’utiliser un simple chargeur (sous peine de mort pour la Life et explosion de la Lipo). Aussi, les Lifepo utilisent un chargeur spécifique (pas les même tensions que les Lipo).

Billes


Les billes d’airsoft ou bbs ont un diamètre de 6 mm ou 8 mm sur certains modèles produits par la firme Marushin. il existe différentes calibrages de billes et différents grammages allant de 0,12 g à 0,45 get même plus.

Mesure de sécurité


L’airsoft est à considérer comme une activité dangereuse dans la mesure où elle expose ses pratiquants à des accidents corporels réels si un minimum de mesures de sécurité ne sont pas prises.

Mesure obligatoire


Une protection oculaire obligatoire. On trouve des protections de plusieurs types : masque grillagé, masque intégral type paintball, lunettes de tir etc. Il est impératif que la protection utilisée soit prévue et éprouvée pour résister aux impacts de billes ou tout autre projectile plus véloce. Il est recommandé qu’elles protègent l’intégralité du visage, particulièrement les dents, et d’utiliser des protections oculaires de qualité au moins équivalent à la norme EN-166B ou STANAG 2920 ou STANAG 42966.

Il est également interdit d’utiliser des répliques à bille de plomb, d’acier, de verre et bille explosive pour le tir hors cible par un souci évident de sécurité.

Le contrôle de la puissance des répliques est réalisé à l’aide d’un chronographe. Cet appareil sert à mesurer la vitesse des billes, et par ce biais, à déduire (selon la masse de la bille) la puissance développée par le lanceur :

  • jusqu’à 350 fps (soit environ 1,14 joules) pour les lanceurs tirant en mode automatique, quel que soit leur type (ceci incluant les GBB, bien que peu d’entre eux disposent du tir automatique). Cette puissance doit être atteinte avec des billes de 0,20 grammes, le grammage de référence, étant le plus souvent utilisé dans les lanceurs électriques et à gaz.
  • entre 350 et 463.37 fps (limite légale autorisée) ces répliques se doivent d’être modifiées, par le blocage du mode de leur tir en semi-automatique. Leurs utilisateurs ont quant à eux l’obligation d’éviter tout engagement à moins de 10 mètres, voire 20, lorsque la puissance est supérieure à 400 fps. Ces deux obligations interviennent dans le cadre du respect de son adversaire, en évitant de lui faire trop mal par un ratio cadence/puissance trop élevé.